top of page

Un atelier, c’est un partage, une rencontre humaine.

ree

Cette semaine, nous souhaitions parler des ateliers, de leur sens, de ce qu’ils apportent aux participants et de la manière dont ils se construisent autour du théâtre.


« Un atelier, c’est un partage, une rencontre humaine. », Cette phrase de Gaelle Vanhoutte comédienne, référente des ateliers proposés par La Belle Histoire et également intervenante théâtre depuis plus de 25 ans, résume à elle seule l’esprit qui anime ces projets menés autour du théâtre. Derrière chaque séance, il y a cette volonté simple : créer un espace de jeu où des personnes qui ne se connaissent pas forcément, vont se découvrir, avancer ensemble, s’écouter, apprendre, se surprendre.


Les ateliers réunissent des publics très différents : enfants, adolescents, parents, seniors, salariés, étudiants, personnes en insertion, Ils prennent vie dans des lieux tout aussi variés, des écoles aux centres sociaux, des CCAS aux entreprises, en passant par des classes spécialisées ou des structures médico-sociales.


Cette diversité n’est pas un hasard : elle permet d’adapter les pratiques aux attentes de chaque groupe, que ce soit pour un cycle long ou pour un moment unique, lors d’une journée thématique ou d’un événement particulier.


L’idée n’est jamais de “faire du théâtre pour faire du théâtre”, mais d’accompagner un groupe dans une progression réelle, « d’un point A à un point B ». Au fil des séances, on travaille la conscience du corps et de l’espace, la voix, l’improvisation, la construction de personnages, l’écoute… mais aussi la confiance en soi, l’affirmation, la place dans le collectif. Ce sont souvent ces aspects-là qui transforment les participants, plus encore que les exercices artistiques en eux-mêmes. Gaelle nous le rappelle : « Un atelier, c’est surtout de la valorisation. Car on va chercher au fond de chacun la pépite qui réside au fond de lui. » Dans ces moments de jeu, de concentration et parfois de lâcher-prise, chacun est accueilli pour ce qu’il est. Le regard social reste à la porte, seule compte la personne, son énergie, ses fragilités, ses potentialités.


Certains projets en témoignent…


À Harnes, par exemple, deux comédiens, Fabien Decoster et Julie Laude, ont accompagné pendant plusieurs mois un groupe de mamans dans un cycle de 18 ateliers. Au fil des séances, elles ont façonné une pièce adaptée du roman qu’elles avaient écrit. Le jour de la représentation, l’émotion était palpable : le public, venu en nombre, a offert une standing ovation aux comédiennes. Ce moment n’était pas simplement la fin d’un atelier, mais l’aboutissement d’un parcours partagé, construit sur la confiance, la joie de se retrouver et l’envie de créer ensemble.


À Lens, un autre atelier mené par Marion Gaumont se déroule auprès de mamans isolées en partenariat avec l’ADAE. Ici, le théâtre devient une respiration, un espace où l’on peut s’exprimer, reprendre pied, se relier à d’autres femmes vivant des réalités similaires. Chaque séance devient alors un point d’appui, parfois discret mais toujours précieux.


Les ateliers menés également au SESSAD d’Aulnoye-Aymeries, par Laureline Mourette et Céline Rouillard, auprès de jeunes de 12 à 18 ans, illustrent encore une autre facette de cette démarche. Le théâtre y est utilisé comme un outil pour structurer l’écoute, développer l’expression et apprivoiser sa place dans un groupe, loin de tout jugement.



Dans tous ces contextes, le théâtre n’est qu’un moyen. Ce qui compte, c’est le chemin parcouru ensemble, les découvertes, les plaisirs partagés, les moments de confiance qui s’installent et les petites victoires personnelles qui, mises bout à bout, dessinent un parcours humain solide et profond.

 
 
 

Commentaires


LBH_logo [noir].png
  • Facebook
  • Instagram
  • YouTube

1 avenue de la Créativité

59650 VILLENEUVE D'ASCQ

Tél. 03 20 67 17 78

www.labellehistoire.fr

© 2021 Compagnie La Belle Histoire

bottom of page